Dans le cadre du Championnat du monde de hockey sur glace de l'IIHF en 2017, nous consacrons un article à chaque journée du tournoi, pour une comparaison avec une touche d’humour entre une bande dessinée d'Astérix et des aspects célèbres de l'histoire internationale du hockey.

Soyons francs : pour beaucoup nos parcours auraient été bien différents sans nos pères. C’est encore plus vrai dans le hockey. Alors que la Fête des Pères se déroulera plusieurs semaines après le Championnat du Monde de Hockey sur Glace 2017 de l’IIHF, pourquoi ne pas célébrer les liens familiaux qui ont façonné notre sport favori ?

Contrairement aux espions romains déguisés en colporteurs et nounous dans le but d’enlever ce fameux bébé, les aînés slovaques ont sans aucun doute influencé leurs enfants.

Prenons comme exemple Peter Stastny, fier papa de Yan et Paul qui évoluent en NHL ou bien encore Marian, fils ainé de Frantisek Hossa, triple champion de la Coupe Stanley avec les Blackhawks de Chicago, alors que Marcel, son deuxième fils, a aussi bien joué en NHL qu’en KHL.

Leurs voisins tchèques ne sont pas en reste. Jaroslav Holik, légende des années 70, a passé le flambeau à son fils, Bobby, double vainqueur de la Coupe Stanley avec les Devils du New Jersey. La progéniture de Jiri Bubla, Jiri Siegr, est membre du club « Triple Gold » de l’IIHF.

Au Canada non plus, on n’est pas étranger aux relations père-fils scandinaves. Michael Nylander, originaire de Suède, joua pendant près de cinq saisons à Calgary; William, son fils aîné, a créé la sensation durant son année de rookie à Toronto et son autre fils, Alexandre, va certainement être recruté par Buffalo.

Pilier fidèle à Winnipeg, Thomas Steen est le père d’Alexander qui évolue à Saint Louis.

L’ère Gretzky à Edmonton était l’apogée des années NHL pour le Finlandais, Matt Hagman; son fils n’est pas en reste, comptant à son actif 770 matches en NHL, trois JO, du Championnat du Monde All-star.

Le bébé d’Astérix présente une force de frappe ahurissante après avoir goûté à la potion magique.

De même façon, les enfants de joueurs nord-américains ont démontré des prouesses qui semblent héréditaires.

Bobby Hull et Brett, son fils, sont des légendes canadiennes. Bobby est une des stars de la Summit Series de 1974 et la Coupe Canada de 1976. Brett, en plus d’avoir gagné le Championnat du Monde de Hockey en 1996, dépasse son père en nombre de buts en NHL : 741 (contre 611 pour son père).

Alors âgé de 52 ans, Gordie Howe, “Mr. Hockey,” a joué avec ses fils Marty et Mark chez les Whalers de Hartford lors de la saison 1979-80. Mark a même été médaillé d’argent avec les Etats-Unis aux JO de Sapporo en 1972 à tout juste 16 ans !

N’oublions pas Bob Johnson, surnommé “Badger Bob.”

Son palmarès d’entraîneur compte quatre victoires des Etats-Unis aux Championnats du Monde, trois Coupes Canada, et une Coupe Stanley avec les Penguins de Pittsburgh en 1991. Il fut également entraîneur de l’équipe des USA aux JO de 1976.

Son fils, Mark, fort de 669 matches en NHL, est l’auteur de deux buts lors de la rencontre « Miracle on Ice », USA-URSS, des JO de 1980.

En tant que sélectionneur de l’équipe féminine américaine de hockey sur glace, il l’a même mené à l’argent aux JO de 2010.

Citons encore l’entraîneur slovaque Matjaz Kopitar, père d’Anze; ou bien encore le sélectionneur des U20 danois Olaf Eller et son fils Lars.

Chez les Tikhonov, on fait encore plus fort avec trois générations : Vasili est l’ancien entraîneur assistant chez les Sharks de San José; son fils Viktor est celui qui a marqué le plus de buts lors du Mondial 2014 pour la Russie; et le défunt patriarche, Viktor, a été le sélectionneur ayant remporté le plus de médailles d’or dans l’histoire des Championnats du Monde de Hockey sur Glace de l’IIHF.

On s’arrête là, bien que cette liste ne soit pas exhaustive. Tout comme le bébé mystère d’Astérix qui s’avère être le fils caché de Cléopâtre et Jules César, ces tandems père-fils font partie de la royauté du hockey !

Il s'agit d'une série de 17 articles avant le Championnat du Monde de Hockey sur Glace 2017 de l’IIHF, dont Astérix et Obélix sont les mascottes officielles. Cliquez sur Actualités pour retrouver les articles.