Fédération internationale de hockey sur glace

La passion de Bellemare

La passion de Bellemare

La star parle des Flyers et de l’équipe de France

Publié 25.04.2017 15:07 GMT+2 | Auteur Lucas Aykroyd
La passion de Bellemare
Stéphane Da Costa et Pierre-Édouard Bellemare. Photo : Richard Wolowicz / HHOF-IIHF Images
Pierre-Édouard Bellemare a joué plus de matches en NHL qu’aucun autre joueur français actif à l’exception d‘Antoine Roussel.

Il joue un rôle différent avec les Flyers de Philadelphie qu’avec l'équipe de France. Avec Philadelphie, on lui demande d'être responsable de la défense sur la quatrième ligne. Avec les Bleus, le double champion suédois avec Skelleftea (2013, 2014) reste un attaquant et buteur important. La ville natale de Bellemare, Paris, accueillera le Championnat du Monde 2017 de l‘IIHF conjointement avec Cologne en Allemagne.

IIHF.com a récemment parlé avec Bellemare.

Comment penses-tu avoir joué cette saison?

Pas trop mal. Je me retrouve à jouer quand même beaucoup de temps à quatre contre cinq. J’essaie de faire mon boulot, celui de tuer les pénalités. A part ça, les points ne sont pas venus très vite, mais tant que nous gagnons les matches, ça va.

Les Flyers ont deux débutants excellents avec Travis Konecny et Ivan Provorov. Que penses-tu d’eux?

Je vois leur maturité. Ils arrivent dans la ligue, ils sont jeunes. Mais Provorov, par exemple, il joue déjà le jeu de quelqu’un qui aurait 10 ans d’expérience dans la ligue. Sa maturité est incroyable. Il est calme. Ce n’est pas souvent qu’on voit ça avec quelqu’un de si jeune. Et Konecny joue d’une façon impressionnante, il peut vraiment créer des occasions à partir de n’importe quoi.

Tu as joué l’année passée tes premiers playoffs de NHL. Qu’est-ce que tu as appris contre Washington?

C’est un hockey différent. Ce sont des matches qui ont donné beaucoup de plaisir. Pour moi, on a vraiment joué le style de hockey que notre ligne a su faire toute la saison. Et puis l’ambiance était incroyable. Après avoir joué au hockey pendant les playoffs, on en veut encore plus.

Tu joues avec l’équipe nationale lors des Championnats du Monde depuis 2004. Qu’est-ce qui a changé depuis ce temps-là?

Monter en élite a été beaucoup de bonheur pour l’équipe. Les joueurs français sont devenus des joueurs qu’on peut signer [en NHL]. Alors que pour moi, à l’époque où j’ai commencé en équipe de France, signer un Français, c’était un peu un pari. Maintenant, l’équipe de France a une certaine valeur que les scouts, les joueurs, les coachs et les managers de certains clubs en Europe réalisent enfin. C’est la valeur française. Ça joue dur. On a de plus en plus de joueurs expatriés. Je crois que c’est grâce au fait qu’on soit resté en Elite si longtemps.

Tu as marqué le but gagnant contre le Canada pendant les tirs au but en 2014 à Minsk. Qu’est-ce que ça te rappelle ?

Pour moi, c’était vraiment positif. On s’est dit qu’on jouait contre le Canada, et que si on jouait notre jeu, on verrait bien ce qu’il se passerait. Je crois qu’ils n’ont pas joué leur meilleur match. Et puis, j’ai dû me lancer pour les tirs au but, j’ai marqué, c’était la fin du match et on avait gagné contre le Canada. C’était vraiment incroyable. Je n’ai pas beaucoup réfléchi, j’ai vu les cinq tireurs qui ont essayé de feinter le gardien, et ça n’a pas fonctionné. J’ai juste shooté, et c’est rentré. C’était un bon moment.

En septembre, l’équipe Europe a joué contre le Canada dans le finale de la Coupe du Monde de Hockey. Est-ce qu’est-ce tu crois qu’avec un peu plus de chance, ton équipe aurait pu gagner ?

Honnêtement, je pense que ça aurait été dur de gagner contre le Canada, mais je pense qu’on méritait de gagner au moins un match sur les trois. On a joué d’une façon qui leur a posé des problèmes, et c’est la façon dont on a joué tout le tournoi. Après on ne peut pas dire qu’on aurait mérité de gagner le tournoi, c’est vrai que le Canada était la meilleure équipe.

Les mascottes de 2017 sont Astérix et Obélix. Est-ce que tu aimais les bandes dessinées quand tu étais jeune?

Bien sûr, bien sûr. J’ai lu les bandes dessinées, j’ai vu les dessins animés, et j’ai même vu les films un peu plus tard. Je pense que ce sont de belles mascottes.

Quelle sorte d’ambiance est-ce que tu crois qu’il y aura à Paris en mai?

J’espère que ce sera un très gros succès. Je crois que ça va être quelque chose d’incroyable. C’est le premier mondial en France. J’espère qu’il va y avoir beaucoup de monde pour tous les matches, et que le hockey continuera à se développer en France.

 

Page principale