Fédération internationale de hockey sur glace

Clap de fin pour Huet

Clap de fin pour Huet

2017 sera sa dernière compétition internationale

Publié 25.04.2017 15:07 GMT+2 | Auteur Comité d’Organisation
Clap de fin pour Huet
Photo: Xavier Lainé / FFHG
Cristobal Huet a officiellement annoncé qu’il prendrait sa retraite internationale à l’issue du Championnat du Monde de Hockey sur Glace de l’IIHF à Paris.

Arrivé en équipe de France dès la saison 96/97, l’emblématique gardien tricolore a depuis disputé douze Mondiaux Elite et deux Jeux Olympiques avec le maillot bleu. Évoluant actuellement en LNA suisse avec Lausanne, Huet est le seul Français à avoir remporté la prestigieuse Stanley Cup (2010, Chicago Blackhawks). Rencontre avec cette légende du hockey français.

Depuis ton arrivée en équipe de France, qu'est-ce qui a le plus changé selon toi ?

Beaucoup de choses ont changé depuis 1996. À l’époque, on avait déjà des joueurs talentueux comme Philippe Bozon, Christian Pouget, Fabrice Lhenry, Denis Perez, Antoine Richer, ou encore Stéphane Barin, mais pour compléter l’effectif on était obligé de se baser sur des joueurs franco-canadiens. Depuis, un important travail de reconstruction a été effectué par la Fédération afin de former davantage de joueur de haut niveau. On a vu l’émergence de très bons éléments comme Stéphane Da Costa, Antoine Roussel, Pierre-Edouard Bellemare et Yohann Auvitu. La concurrence est accrue et le sélectionneur doit faire des choix, c’est une évolution très positive. Le travail fourni par Dave Henderson et son staff, et l’émergence de joueurs-cadres comme Laurent Meunier ont permis au groupe de progresser d’année en année.

Tu auras donc joué plus de 20 ans au niveau international... Quel est le secret d'une telle longévité ?

Je ne sais pas trop. Quand on est joueur, on ne calcule pas. Les saisons passent les unes après les autres, mais le plaisir reste. Après mes années en NHL (2002-2010), j’ai pu m’investir de nouveau avec les Bleus et ça m’a fait du bien. Chaque saison, on a envie de revenir pour défendre nos couleurs au Championnat du Monde. Jouer pour son pays est un challenge excitant à relever !

Au début de ta carrière, qu'aurais-tu dit si on t'avait annoncé que tu finirais ton parcours en Bleu par un Championnat du Monde Elite à domicile ?

Je ne l’aurais pas cru ! Quand je suis revenu en Europe en 2010, je pensais à chaque fois que ça pouvait être la dernière année. Venir jouer au mois de mai après chaque saison représente quand même des sacrifices... Mais c’est un tel plaisir de porter le maillot bleu que je ne regrette rien. Le groupe vit très bien ensemble et l’équipe est de plus en plus performante. Alors, quand la candidature de Paris pour organiser le Championnat du Monde s’est concrétisée, cela a donné envie à tous les « anciens » de continuer pour vivre cette expérience ! 

Parlons justement du Championnat du Monde à venir. Qu’est-ce qu’il représente pour toi et qu’est-ce qu’il peut apporter au hockey français ? 

En tant qu’hockeyeur, c’est un événement majeur. Organiser le Championnat du Monde en France est une formidable opportunité de faire découvrir notre sport à l’ensemble des Français, de rassembler tous les passionnés, et de faire découvrir Paris aux supporters étrangers. Accueillir les Canadiens, les Finlandais et les Suisses est assez exceptionnel…. Pendant dix jours, on va être au centre de l’attention. À nous maintenant de réaliser une bonne compétition et de montrer les valeurs de notre équipe. 

As-tu un message particulier à faire passer à la famille du hockey français ?

C’est LE rendez-vous à ne pas manquer. On a une formidable occasion de se regrouper et montrer la beauté de notre sport au plus grand nombre. Je suis certain que cela va être une belle fête du hockey, alors venez : on vous attend nombreux !   

Enfin, qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour ces derniers mois sur la glace ?

Chronologiquement, j’espère d’abord réaliser de bonnes playoffs avec Lausanne, puis bien sûr ensuite un excellent Championnat du Monde avec les Bleus. C’est toujours mieux de gagner les matches, mais quoi qu’il arrive, cela sera inoubliable… Si je peux finir en beauté avec de belles performances collectives, je serais le plus heureux des hockeyeurs ! 

 

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