Les Norvégiens doivent répéter leur fabuleux Championnat du Monde 2011 où ils ont terminé sixièmes (leur meilleur résultat depuis 1962) sans oublier l’objectif premier qui reste le maintien en division élite, objectif tout aussi important voire même vital pour cette nation. Cette année, en jouant à Paris aux côtés du Canada, de la République tchèque, de la Finlande, de la Suisse, de la France, de la Biélorussie et de la Slovénie, la qualification pour les quarts de finale sera semée d’embuches pour cette équipe qui se prépare pour les Jeux Olympiques 2018.

Objectif

Les trois gardiens de but de la Norvège représentent plusieurs générations de jeunes et de moins jeunes. A 30 ans, Lars Haugen est le plus ancien des trois, pour son septième Championnat du Monde. En effet, il a été époustouflant en 2011 lors du meilleur parcours de l'équipe en un demi-siècle, et il restera probablement dans les mémoires comme le gardien de but incontournable de la Norvège. Steffen Soberg, 23 ans, a fait partie de l'équipe nationale au niveau junior et senior depuis 2011, mais il a seulement cinq matches d'expérience en Championnat du Monde à son actif. Henrik Haukeland est le bébé du groupe. Le joueur de 22 ans a joué au Mondial U20 en 2014 pour la Norvège, sa seule expérience internationale.

Défense

Jonas Holos a une des plus longues séries consécutives aux Championnats du monde de l'ère moderne. Ce sera son 12^ème tournoi d'affilée, en plus des Jeux Olympiques de 2010 et 2014, son expérience sera donc très précieuse pour la défense. L'autre joueur chevronné est Alexander Bonsaksen, qui a joué tous les événements depuis 2009, sauf l’année dernière. Les autres défenseurs sont pour la plupart jeunes et ont l'espoir d'apprendre de leurs mentors. Johannes Johannesen et Dennis Sveum étaient de prometteurs nouveaux venus l’année dernière et espèrent faire un bon début dans leur carrière de haut niveau. Erlund Lesund fait quant à lui ses débuts en équipe senior. Leur tâche sera de soutenir principalement Haugen et cie. à l'intérieur de leur propre zone de défense.

Attaque

Marquer des buts a longtemps été l’ennemi juré des Norvégiens. Dans les quatre derniers Championnats du Monde, sur les 28 matches, l'équipe a réussi à marquer seulement 53 buts, moins de deux par matches. Cela met une pression monumentale sur les gardiens de but, et aucune équipe ne peut construire les victoires nécessaires avec un si petit rendement. Certains des noms requis pour mettre le palet dans les filets sont familiers : Anders Bastiansen, Martin Røymark, Kristian Forsberg et les frères Olimb, Mathis et Ken Andre. Patrick Thoresen, un ancien joueur qui a joué cette année en Suisse, devra marquer des buts, mais il en sera de même pour d’autres joueurs plus jeunes tels que : Jørgen Karterud et Thomas Valkvae-Olsen, tous les deux âgés de 23 ans, qui font leurs débuts en senior.

Entraîneurs

Petter Thoresen a un long passé de joueur et d’entraîneur en Norvège (et père de Steffen et Patrick, deux bons joueurs en tant que tels). Thoresen devra s’appuyer sur tous ses atouts parce qu'il est le successeur de Roy Johansen qui a pris sa retraite à la suite du mondial de l’an passé après une merveilleuse carrière de 15 ans comme entraîneur de l'équipe nationale. Thoresen apportera un nouveau souffle et une nouvelle approche dans le système de jeu sans pour autant dénaturer l’ossature solide que Johansen a installée.

Résultats attendus

De façon réaliste, les Canadiens, les Tchèques et les Finlandais vont verrouiller les trois premières places en quarts de finale, et les chances de la Norvège d’être la quatrième équipe en quarts sont faibles. La Norvège devrait probablement gagner quelques matches clés contre la France (6 mai) et la Slovénie (9 mai) pour s’éviter la relégation. Un classement entre la 9^ème et 10^ème place serait honorable.